Deuxième Atelier Régional de Formation de Formateurs

Histoire et Sociologie Historique du Socialisme : Histoire du Temps Présent, session de lancement du 14 au18 décembre 2002 à Ljubljana (Slovénie)


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Co-organisé avec La Faculté de Sciences Sociales de Ljubljana, L’Institut pour des Sciences Sociales Critiques de Sofia-Plovdiv. Avec le support du Conseil de l’Europe, du Ministère des Affaires étrangères, de l’Open Society Institute - HESP, de l’Université de Ljubljana – Faculté de Sciences Sociales.

 

 

Histoire et Sociologie Historique du Socialisme : l’Histoire du Temps Présent

 

Le problème du « terrain » d’étude de l’histoire et de la sociologie historique du socialisme reste encore à déterminer. La série d’ateliers universitaires que Transeuropéennes organisera avec ses partenaires (Institut pour les Sciences Sociales Critiques de Sofia, Faculté de Sciences Sociales de l’Université de Ljubljana) mettra en commun les différents efforts en cours qui visent à élaborer cette problématique, avec le but d’intégrer à ce mouvement de jeunes chercheurs et universitaires, de les former pour leur futur travail théorique et éducatif et pour leurs futures recherches en histoire et sociologie historique du socialisme. Le champ d’études est riche en approches et en matériel accumulé. La plus grande partie a été produite durant la période du socialisme historique. Les théories ont été relues, et les données empiriques ré-examinées. La rétrospective ouvre une multitude de questions qui touchent les fondements de l’étude des lettres et des sciences sociales. Certaines approches ont l’ambition de faire une théorie générale du socialisme historique. Certaines d’entre elles furent proposées dans le passé, et méritent une appréciation historique. D’autres sont plus récentes, et sont toujours en élaboration.

Une de ces tentatives récentes de rénovation intellectuelle fut lancée dans les années 1980-90, sous l’effet de quelques tendances influentes comme la sociologie réflexive de Pierre Bourdieu, l’économie de la pénurie de Janos Kornai, l’école historique autour des « Annales » (surtout les recherches de Pierre Nora et de ses élèves sur les lieux de la mémoire), etc. Cette rénovation était une tentative pour dépasser l’influence voilée de clichés idéologiques sur l’explication théorique et l’étude empirique des sociétés soi-disant socialistes – clichés provenant à la fois de l’auto-description de ces sociétés et des descriptions effectuées par leurs détracteurs. Un livre emblématique de cette rénovation de la problématique fut, par exemple, l’étude d’Ivo Mozny « Pourquoi si facilement? », et « Société de réseaux » qui fut l’une des métaphores clef à partir de laquelle ces sociétés furent ré-évaluées.

Les thèses qui sous-tendent les stratégies de recherches dans ce nouveau champ scientifique peuvent être résumées de la manière suivante:

- La société dans laquelle nous avions l’habitude de vivre jusqu’a récemment était – en tant que résultat du blocage par décret de la motivation capitalistique (pas seulement en termes économiques mais aussi politiques etc.) – une société de reproduction systématique de la pénurie et de réseaux compensant celle-ci; le retour de la motivation capitalistique était seulement possible par le jeu des réseaux.

- Si nous ne prenons pas en compte le fait que les réseaux de compensation de la pénurie, qui n’étaient pas admis dans l’espace public officiel, était la source de l’énergie et de la cohésion de cette société, nous ne pouvons expliquer ni ces fluctuations historiques, ni les sociétés dans lesquelles nous vivons aujourd’hui : ainsi, la sociologie historique du socialisme est également une sociologie historique du présent;

- les effets empiriques au travers desquels il est possible de saisir les doubles jeux entre les commissions politiques et l’inconscient idéologique durant le socialisme ( cf. les études sur les actualités cinématographiques durant la période socialiste en tant que machines normalisantes, sur les funérailles politiques, sur la re-écriture des biographies, et sur la ré-écriture des livres d’histoire) sont un effet de la société de réseaux;

- ces effets superficiels, qui ont été transformés par les critiques superficielles ainsi que par les apologie de la société d’avant 1989 en emblèmes idéologiques – privilèges de la nomenklatura, contrôle totalitaire, économie administrative – peuvent uniquement être regardés comme indicateurs des pénurie structurelles et des réseaux les compensant;

- les effets que les chercheurs de la société post-1989, après le déblocage des motivations capitalistes (la soi-disant “période de transition”), décrivent en tant que “conversion de capitaux” peuvent être observés non pas tant comme conversion des réseaux de ressource en capitaux que comme une redistribution des réseaux de ressources; c’est pourquoi les sociétés dans lesquelles nous vivons continuent à être empêtrées dans les réseaux du socialisme. L’atelier réunira d’éminents chercheurs spécialisés en socialisme historique avec le but de favoriser la formation d’une nouvelle génération de chercheurs, théoriciens et universitaires.

 

Préparé par Deyan Deyanov et Rastko Mocnik

 

 

Conclusions générales

 

Quelques jours après la fin de la réunion de Saint-Denis Paris-8, organisée dans le cadre du premier Atelier Régional de Formation de Formateurs, se tenait la réunion de Ljubljana qui inaugurait le deuxième ARFF.

La proximité des deux activités n’a pas facilité la tâche des organisateurs. Toutefois, la qualité des partenariats élaborés en a permis la réalisation. C’est particulièrement le cas pour la présente réunion. L’université de Ljubljana a mis a disposition des locaux confortables et modernes et tout un ensemble de matériels pédagogiques fort appréciables. Par ailleurs, de nombreux professeurs seniors de la faculté des sciences sociales ont participé aux conférences, soit en tant qu’auditeurs soit en tant qu’intervenants. En outre, le partenariat a été considérablement enrichi par l’apport intellectuel de l’Institut pour des Sciences Sociales Critiques de Sofia-Plovdiv en Bulgarie dont une partie du programme de travail est tournée vers l’étude du temps présent et du passé communiste de la Bulgarie. Des professeurs seniors de France et de Bosnie-Herzégovine ont également apporté leur contribution.

L’atelier de Ljubljana a d’emblée bénéficié des enseignements tirés de l’expérience de l’atelier de Saint-Denis Paris-8. Les ultimes aménagements opérés par les organisateurs de Ljubljana ont consisté à laisser le plus de place possible aux travaux en groupes qui s’étaient révélés très fructueux lors de la réunion de Saint-Denis et à répartir sans délai les participants dans des groupes de travail. L’atelier de Ljubljana a pris, de fait, très rapidement un bon rythme de travail.

Le contenu a été largement enrichi par la diversité des expériences personnelles (la plupart des participants ont vécu durant les régimes socialistes, plus au moins longtemps suivant leurs âges respectifs) et des approches disciplinaires. Cette diversité a été encadrée avec profit par l’équipe des universitaires seniors, mais il est intéressant de souligner combien ce travail de dialogue « transgénérationnel » a pu enrichir les perspectives de ces derniers, les jeunes universitaires approchant le sujet de façon très différente de leurs aînés, plus impliqués dans ce type de société. Le débat récurrent a d’ailleurs tourné autour de la façon d’appréhender les sociétés et les régimes socialistes. En ce sens, la participation attendue de professeurs spécialisés venant de l’Europe occidentale pour la prochaine réunion de présentation des résultats intermédiaires des recherches apportera un éclairage encore différent.

Tout comme pour Saint-Denis, à l’issue de la réunion de Ljubljana, chaque participant s’est engagé à réaliser un travail de recherche sur un sujet convenu et débattu au sein du groupe, ce dernier étant modéré par un professeur senior. Trois groupes ont été formés et un protocole de communication et de travail à distance a été agréé pour alimenter l’échange entre deux réunions de travail. Reposant sur celui décidé à Saint-Denis, il a été amélioré par les participants et devrait également bénéficier au premier ARFF en cours. En outre, il a été projeté que la prochaine réunion serait accueillie par l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques en Bulgarie au début de l’été 2003.

Le résultat de la réunion préliminaire de ce deuxième atelier est donc très satisfaisant. Les professeurs seniors et les jeunes universitaires ont fait la preuve de leur implication dans ce projet à moyen terme. Certaines propositions inédites sont venues enrichir les multiples idées qui ont fusé durant cet atelier dédié à la coopération intellectuelle régionale ; par exemple la possibilité d’aider les jeunes universitaires à se rencontrer de manière autonome pour poursuivre leurs recherches et leurs échanges.

Enfin, l’objet de la prochaine réunion ainsi que la production ultime et concrète de leurs travaux qui feront l’objet d’un colloque dans une université de l’Union européenne ont été clairement établis et ont fait l’objet d’un accord renouvelé de la part de jeunes universitaires.

 

Synthèse préparée par Christophe Ingels

 

 

Participants

 

Andrey BUNDJULOV (intervenant) – Membre de l’Institut d’Etudes Sociales Critiques, maître de conférence au Département d’Ethnologie et de Sociologie de l’Université Paissiy Hilendarski de Plovdiv.

Ivan CHALAKOV (intervenant) – Président de Association Bulgare de Sociologie, membre de l’Institut de Sociologie à l’Académie Bulgare des Sciences, membre de l’Institut d’Etudes Sociales Critiques, maître de conférence au Département d’Ethnologie et de Sociologie de l’Université Paissiy Hilendarski de Plovdiv.

Ioana COJOCARIU – Né en 1973, elle vit entre Paris et Bucarest. Sa thèse s’intitule « Contribution à une sociologie de la transition roumaine à travers le cas de la condition féminine et des représentations de la féminité». Elle est chercheur à l’Institut Roumain d’Histoire Récente et enseignante dans une institution alternative de Bucarest. Elle se propose d’étudier, lors de l’atelier, les archives municipales du parti communiste roumain de Brasov.

Mathieu DENIS – Né en 1975, il vit à Berlin. Il effectue actuellement sa thèse de doctorat concernant les politiques des syndicats allemands de 1985 à 1997 (période de l’unification et de l’intégration européenne). Il est chercheur pour le centre Marc-Bloch de Berlin et sera l’intermédiaire entre le syndicat québécois Fédération du métal et le syndicat allemand IG Metall lors d’une rencontre internationale qui se déroulera l’été prochain. Durant l’atelier il voudrait travailler sur le thème : “travail, travailleurs et disparition de la RDA”.

Luba DEVETAKOVA – Née en 1976, elle vit à Sofia. Elle effectue son master de sociologie sur « le discours idéologique de la nostalgie du socialisme », et effectue des recherches pour « Mediana », une agence sociologique. Elle se propose de travailler durant l’atelier sur « les images du héros et de l’ennemi dans la propagande socialiste ».

Deyan DEYANOV (intervenant) – Directeur de l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques, maître de conférences au Département d’Ethnologie et de Sociologie de l’Université Paissiy Hilendarski de Plovdiv, président du conseil d’administration de la Fondation Humaniste et Critique.

Lucia DRAGOMIR – Né en 1967, elle vit à Bucarest. Après un DEA à l’EHESS de Paris, elle effectue son doctorat dans la même institution. Le sujet de sa thèse est : « une institution entre exigences artistiques et commandes politiques : l’étude de l’Union des Ecrivains Roumains durant la période communiste ». Elle enseigne également à l’Université de Bucarest et est membre de différentes associations. Elle se propose, lors de l’atelier, d’étudier la littérature roumaine durant les années soixante et soixante-dix.

Miroslava GEORGIEVA (intervenante) – Responsable de Département à GFK – Bulgarie, membre de l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques, maître de conférence au Département d’Ethnologie et de Sociologie de l’Université Paissiy Hilendarski à Plovdiv.

Renata JAMBRESIC KIRIN – Né en 1966, elle vit à Zagreb. Doctorat de Philologie de l’université de Zagreb sur le « discours de témoignage durant la guerre en Croatie : aspects d’anthropologie culturelle, d’histoire et de théorie littéraire ». Enseignante au Centre d’Etudes Féminines de Zagreb et à l’Institutum Studiorum Humanitatis de Ljubljana. Chercheur à l’Institut d’Ethnologie et de Recherches Folkloriques. Engagée dans différentes activités avec le Centre d’Etudes Féminines, la Société Internationale d’Ethnologie et de Folklore et la Société Internationale pour les Recherches Folkloriques. Elle se propose durant l’atelier d’étudier les politiques socialistes et postsocialistes de popularisation des mémoires de guerre.

Daniela KALKANDJIEVA – Née en 1964, elle vit à Sofia. Détentrice d’un master d’Histoire de l’Université de Sofia et d’un master d’Histoire de l’Université d’Europe Centrale de Budapest. Elle effectue actuellement une thèse sur « le rôle du patriarche de Moscou sur la politique étrangère de Staline ». Elle enseigne également au Département de Théologie de Sofia de l’Université “St Klement Okhridski” de Sofia. Elle participe à différents programmes de la radio et télévision nationale bulgare dédiés aux problèmes contemporains du christianisme ainsi qu’à des programmes bulgares de la BBC et de Radio Free Europe. Elle a publié différents livres et est également consultante pour des documentaires. Elle se propose durant l’atelier d’effectuer des recherches sur « la charge du passé dans les Eglises orthodoxes « socialistes » et leur futur dans l’Union Européenne ».

Lejla KARABASIC – Née en 1968, elle vit à Sarajevo. Elle effectue son master d’Economie sur le thème de « la globalisation dans les pays en transition ». Assistante et chercheur à la Faculté de Droit Pénal de Sarajevo et au Centre d’Etudes de Sécurité de Bosnie-Herzégovine. Elle est également journaliste à ODJEK, une revue d’art, de science et de culture. Elle se propose lors de l’atelier d’étudier la globalisation et l’Etat dans les pays en transition.

Katerina KOUTSOYANNAKI – Née en 1970, elle vit actuellement à Athènes. Elle prépare son doctorat sur le thème de « identités en changement? De l’autodétermination politique à l’autodétermination nationale, le cas des réfugiés politiques grecs en République populaire de Hongrie (1949-1993)». Membre de la délégation grecque à l’OSCE en Albanie, Bosnie et Azerbaïdjan et de l’Association pour l’Etude de l’Ethnicité et du Nationalisme. Elle se propose lors de l’atelier d’étudier « la construction de l’identité de l’homo socialisticus ».

Lev KREFT (intervenant) – Professeur au Département de Philosophie de l’Université de Ljubljana.

Centrih LEV – Né en 1979, il vit à Ljubljana. Il complète actuellement son BA d’Histoire et de Sociologie et est impliqué dans différentes organisations anti-militaristes, contre les violations des droits de l’homme et contre l’adhésion de la Slovénie à l’OTAN. Pour l’atelier il souhaiterait étudier les caractéristiques des soi-disant sociétés socialistes.

Ilda LONDO – Née en 1978, elle vit à Tirana. BA en Sciences Politiques. Elle est chercheur pour l’Institut des Médias Albanais et est en charge d’un projet de surveillance du paysage médiatique dans le pays. Pour l’atelier elle se propose de comparer et d’étudier les artistes de la nomenklatura et les artistes alternatifs et dissidents.

Françoise MAYER (intervenante) – Elle enseigne à l’Université de Montpellier. Elle est spécialiste de la période communiste en Tchécoslovaquie.

Milla MINEVA – Née en 1975, elle vit à Sofia. Elle finit son doctorat dont le thème est « la construction visuelle de la vie quotidienne en Bulgarie(60-90) ». Elle enseigne à l’Université de Sofia et travaille pour un hebdomadaire. Elle se propose lors de l’atelier de faire une étude centrée sur la construction du quotidien en se basant sur l’analyse des images de quelques magazines et des actualités télévisées.

Sofia MIRCHEVA – Née en 1977, elle vit à Plovdiv. MA de Sociologie, enseignante à l’Université de Plovdiv et chercheur à l’Institut d’Etudes Sociales Critiques. Elle propose durant l’atelier une recherche sur les textes du commentaire dans les actualités cinématographique hebdomadaires.

Rastko MOCNIK (intervenant) – Professeur au Département de Sociologie de l’Université de Ljubljana; membre du bureau international des directeurs de l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques.

Mirjana NASTRAN ULE (intervenante) – Professeur, directrice du programme de troisième cycle “Sociologie du quotidien” à la Faculté de Sciences Sociales de l’Université de Ljubljana; directrice du Centre de Sociologie pour la Sociologie psychologique et pour la Sociologie de la jeunesse.

Nina NIKOLOVA (intervenante) – Sous-directrice de l l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques de l’Université Paissiy Hilendarski de Plovdiv.

Svetlana PAUNOVA – Née en 1978, elle vit à Plovdiv. MA de Sociologie historique du socialisme sur « Septemvriiche », une organisation socialiste de pionniers. Elle enseigne à l’Université de Plovdiv et est chercheur à l’Institut d’Etudes Sociales Critiques. Elle se propose pour l’atelier d’étudier « le socialisme en Tchécoslovaquie selon l’analyse sociale d’Ivo Mozny et la prose de Milan Kundera.”

Todor PETKOV (intervenant) – Secrétaire scientifique de l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques, maître de conférence au Département d’Ethnologie et de Sociologie de l’Université Paissiy Hilendarski de Plovdiv.

Ozren PUPOVAC– Né en 1977, il vit à Londres. MA de Culture et Société de l’Université d’Europe Centrale de Varsovie. Il effectue son doctorat sur “Construction discursive de l’identité nationale croate”. Coordinateur de projet pour l’Association des Etudiants de Sociologie du Sud Est Européen. Il se propose d’effectuer lors de l’atelier une recherche sur les représentations des identités politiques dans la République Socialiste Fédérale de Yougoslavie.

Andrey RAYCHEV (intervenant) – Directeur de BBSS GALLUP International, membre de l’Institut pour les Sciences Sociales Critiques, maître de conférences au Département d’Ethnologie et de Sociologie de l’Université Paissiy Hilendarski de Plovdiv.

Tanja RENER (intervenant) – Professeur associée au Département de Sociologie de l’Université de Ljubljana.

Nebojsa SAVIJA-VALHA – Né en 1964, il vit à Sarajevo. MA de Philosophie et de Sociologie en cours. Responsable au Nansen Dialogue Centre de Sarajevo et engagé dans diverses autres ONG et au Jazz Festival de Sarajevo. Il se propose durant l’atelier d’effectuer des recherches sur la notion de « Raja », comme stratégie de survie ou oppression sociale?

Mitko STAMATOV – Né en 1978, il vit à Plovdiv. MA de Sociologie historique du Socialisme, journaliste à l’Université de Plovdiv et chercheur à l’Institut d’Etudes Sociales Critiques. Il se propose d’étudier les actualités hebdomadaires en tant que donnée et de se focaliser sur le corps et les vêtements.

Eugen STANCU – Né en 1978, il vit à Budapest. Il effectue actuellement sa thèse sur la politique et la littérature de science fiction dans la Roumanie communiste (1955-1989). Il se propose d’effectuer une recherche sur l’éducation socialiste ( dans un sens large) à travers le cas de la Roumanie communiste.

Ugo VLAISAVLJEVIC (intervenant) – Professeur au Département de Philosophie de l’Université de Sarajevo. Responsable de l’Atelier de Philosophie, de Sciences Sociales et de Psychanalyse de Sarajevo.

Alexandar ZISTAKIS – Né en 1961, il vit à Athènes. Doctorat de Philosophie sur “ la liberté, l’individualité, et la collectivité et les bases philosophiques de la démocratie”. Il enseigne à l’Université de Belgrade et d’Athènes. Il se propose pour l‘atelier d’étudier « la formation et la logique de la perception dans un monde en changement ».

 

 

Partenaires

 

TRANSEUROPEENNES/RCE, Paris, France, est une ONG et une revue internationale de pensée critique agissant depuis 1994 dans les Balkans et depuis 1995 dans la zone Méditerranée. Elle cherche à promouvoir et à développer le dialogue démocratique et transculturel entre des intellectuels, des enseignants, des journalistes, des étudiants, des militants d’ONG, des multiplicateurs d’opinion dans les domaines des sciences politiques et sociales, des relations internationales, de l’art, de la culture et des médias. Cet atelier est organisé dans le cadre du programme Transeuropéennes « Agir après guerre : altérité et construction démocratique dans l’Europe du Sud-Est » et de son composant « Démocratisation et Savoirs » . Directrice Générale : Ghislaine GLASSON DESCHAUMES ; Responsable de Programme : Christophe INGELS ; Chargée de production : Suzana DUKIC ; Assistant chargé de production : Olivier ROBERT ; Administratrice : Lisa TICHANE.

Université de Ljubljana - La Faculté de Sciences Sociales. La Faculté de Sciences Sociales est l’une des plus grandes de l’Université de Ljubljana, fondée en 1961. Plus de 20 programmes éducatifs sont offerts dans le domaine de la Communication, des Sciences Politiques, de la Sociologie et des Etudes Culturelles. La Faculté est composée de quatre départements : le Département de Sociologie, le Département de Sciences Politiques, le Département de Communication et le Département d’Etudes Culturelles. Doyen : Igor LUKSIC ; Professeur : Rastko MOCNIK ; Bureau de la Coopération Internationale : Neli DIMC.

Paisii Hilendarski - Université de Plovdiv - L’Institut de Sciences Sociales Critiques. L’Institut de Sciences Sociales Critiques a été fondé en 1991 en tant que division de l’Association Humanisme et Critique par des chercheurs en Sociologie réflexive, en théorie critique et en logique philosophique. L’Institut est la partie visible d’un “collège invisible” qui dans les années 1980 lança le renouveau des sciences humaines bulgares. Directeur : Deyan DEYANOV.

Coordination scientifique de l’atelier : Rastko MOCNIK, Deyan DEYANOV.

Coordinateur des ateliers de formation : Christophe INGELS.